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Vestige

 

 

Cette installation évoque la fragilité de la vie, dont les seules traces ne se manifestent qu’au creux de ces instants éphémères de la mémoire. Ce vestige d'eau safranée nous renvoie par anamnêsis[1] le reflet du temps qui passe, sur lequel ce goutte à goutte d’eau inéluctable décompose ou recompose, déconstruit ou reconstruit un moment donné, une histoire donnée par des signes en pigment noir.

 

la brièveté de l’existence humaine, la précarité de l’être, Vestige est ainsi cette Temporalité cyclique où naissance et mort, croissance et dépérissement se succèdent. Il est le retour, le renouveau. Il ne s’immobilise pas. Et c’est dans cette discontinuité incessante que même notre vécu, celui de chaque jour, actuel et immédiat, que s’en suit le processus d’inscription dans le champ vaste de la mémoire… Tout ici se rejoint et ne forme qu’un pour concrétiser l’histoire collective en train de s’écrire…

C’est donc en puisant dans le passé, en le respectant aussi, que nous pouvons commencer à écrire notre histoire.

 

 

 

[1] Terme grec qui exprime l’action de rappeler à la mémoire

 

2012, Nuit d'art de Pleine Lune, Association Cheminements, Villèle, Installation, Bac de 300l d'eau safranée, sérigraphie d'un texte et d'une image au pigment noir, goutte à goutte

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